A PROPOS

Raphael Delforge Pasteur à Epinal

Raphaël Delforge
Pasteur, conférencier responsable du Caféchange.

Je m’appelle Raphaël Delforge, je suis marié et père de 3 enfants. J’habite à Epinal depuis 2004.  J’aime ma ville, mon département et ses habitants. C’est chouette d’habiter dans une ville à taille humaine dans laquelle on peut circuler facilement. J’aime la vie, la nature, les voyages, la cuisine et les plaisirs simples. J’aime apprendre et découvrir. Amateur de vélo, de moto, d’une vie active, seul, en famille ou avec des amis je m’y retrouve bien.

J’ai la foi et je sais pourquoi !
Pour moi, ce n’est pas une simple question d’opinion mais c’est ce qui donne un sens à ma vie. 
J’ai créé le Caféchange, un lieu convivial, de partage , d’écoute et de réflexion, ouvert à tous.

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Adresse :
8 rue Boudiou, 88000 Epinal

Contact : 
Raphael@cafechange.fr
06.18.76.19.51

Horaires : 
Permanence pastorale ouverte du lundi au vendredi, et le samedi sur rendez-vous. N’hésitez pas à solliciter un rendez-vous!

Retrouvez-nous sur :

Raphaël,
peux-tu nous en dire plus sur ta foi ?

Originaire d’un petit village du nord de la France, j’ai reçu un enseignement religieux classique (catéchisme, communion solennelle, confirmation). De mon éducation je retiens surtout les valeurs (respect, honnêteté, vérité, travail…) sans pour autant être finalement croyant (à l’époque).

Adolescent, je me posais des questions sur le sens de la vie et sur la mort qui m’effrayait. Les réponses de mes parents ne me satisfaisaient pas et à vrai dire ressemblaient à des réponses toutes faites qui sonnent creux, j’aspirais à autre chose. J’ai commencé à regarder les autres réponses possibles mais là encore ce n’était pas satisfaisant, je ne pouvais me résoudre à l’idée que la vie s’arrête à la mort sans rien d’autre.

Quand j’ai eu 14 ans, Guy D a racheté le magasin de ma grand-mère pour s’installer à côté de la maison familiale. Cet homme respirait la joie de vivre alors que quelques mois avant il avait vécu un drame personnel. Son épouse avec laquelle il tenait un salon de coiffure l’avait quitté et il avait tout perdu : amour, femme, travail, amis, logement. Il a connu la dépression, les envies de suicide et de meurtre.
C’est à ce moment que sa vie a basculé. Il a rencontré une dame âgée qui avait la foi et qui a compris son désarroi. A son contact il a découvert que la foi, le pardon et la paix de Dieu étaient possibles. Il m’a simplement partagé son expérience ainsi qu’à ma maman et nous a invités à découvrir les réponses par nous-mêmes. La foi simple, authentique, vivante avait transformé sa vie et cela faisait envie.

Je suis donc venu à une réunion par curiosité. J’ai vraiment été surpris et touché par « la vie » des personnes présentes, il y avait des gens très différents qui se connaissaient, s’appréciaient (il y avait même des jeunes !). Les messages qui étaient apportés m’ont interpellé, et étonnamment ça répondait à mes questions.
J’ai alors voulu en savoir plus et j’ai commencé à lire la bible. Ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Le récit de l’histoire de Jésus, j’en avais entendu parler au caté mais là j’ai découvert son actualité, ça parle de la vraie vie !
Réalisant mon besoin de Dieu j’ai alors choisi de lui confier ma vie et j’ai reçu la paix : je sais maintenant où je vais et pourquoi je suis sur terre.
J’ai la foi et je sais pourquoi ! Pour moi, ce n’est pas une simple question d’opinion mais c’est ce qui donne un sens à ma vie.
J’aime dire que je ne suis pas un religieux mais quelqu’un qui a la foi ! Ce qui veut dire que je suis dans la vraie vie, avec des questions, des choix, des décisions à prendre, des relations, une famille, des loisirs… son lot de questions, d’épreuves et de joies !

Raphaël,
comment es-tu devenu Pasteur ?

Très jeune je me destinais à une carrière d’ingénieur !
En parallèle de mes études, j’avais envie que d’autres puissent découvrir la foi vivante. Je comprenais d’ailleurs bien les doutes, les questions, le désintérêt pour tout ce qui touche de près ou de loin à Dieu, la méfiance puisque c’était le début de mon histoire.

La découverte de la foi m’avait à ce point touché que j’abordais la vie d’une autre manière.
Mon pasteur m’a invité à me former et à suivre des cours bibliques par correspondance. Il m’a confié progressivement différents services dans l’église.

En 1992 ma vocation s’est confirmée de manière précise et partagée. J’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur et je suis parti comme pasteur stagiaire au Havre où j’ai appris et exercé pendant 6 ans. En parallèle j’ai étudié, étudié et étudié (et je continue encore aujourd’hui d’apprendre).
Quelques années plus tard, j’ai repris un travail séculier et j’ai en parallèle été l’un des responsables de l’Eglise Protestante Baptiste située rue Stanislas à Nancy.

En arrivant sur Epinal pour des raisons professionnelles, j’y ai retrouvé et découvert quelques amis croyants, avec qui j’ai pu cheminer un temps. Assez naturellement, on s’est retrouvé pour échanger, lire, prier bref vivre la foi et je me suis retrouvé pasteur d’une église sur Epinal dont je m’occupe depuis sa création officielle en 2010.

Raphaël,
parle-nous de tes conférences ?

Je n’ai pas toujours eu la foi, mais je me suis posé des questions, comme beaucoup d’autres. Une aspiration qui n’est pas purement intellectuelle ou philosophique mais qui correspond aussi à un besoin du cœur.

En 2010, j’ai commencé à proposer des conférences à Epinal en invitant des orateurs, cette démarche a intéressé et j’ai persévéré. En 2016, lorsque j’ai eu plus de temps j’ai fait mes propres conférences et j’ai commencé à être invité pour les partager.

Je choisis le thème de mes conférences sur la base de 3 critères : la demande et l’aspiration des personnes (réponses à des sondages notamment) ; que ce sujet me parle et raisonne dans mon parcours personnel, et que bien sûr j’ai des choses concrètes à dire sur le sujet.
Je trouve qu’il est normal et important de se poser des questions ! Pascal disait : « l’homme est un roseau pensant ! ».

Lorsque je m’intéresse aux gens et à leurs questions, je m’aperçois que ce sont les mêmes préoccupations légitimes qui reviennent.

Raphaël,
le Caféchange, c'est quoi ?

L’ouverture de ce local et son concept sont les fruits de mon expérience de pasteur et de conférencier et de mes échanges avec les gens d’Epinal (rencontres et même sondages individuels). C’est un moyen de réponse à leurs besoins et à leurs aspirations.

Selon l’observatoire de la laïcité, 63% des français se déclarent non croyants ou agnostiques. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la spiritualité, les questions, les besoins, les souffrances et les aspirations supérieures n’existent plus. Ainsi 2/3 des gens sont ouverts pour parler de ces choses mais veulent pouvoir le faire dans un cadre bienveillant et non engageant. Ils sont d’accord pour parler, mais ne savent pas forcément vers qui se tourner ou bien où trouver des éléments de réponse. Je constate clairement la même chose sur Epinal… on a besoin de trouver des lieux d’échanges et d’écoute, des espaces de confiance et d’expression, des lieux pour prendre du recul et se poser.

Il y a tant de métiers, d’associations, d’idées, de choses qui se font, d’expériences de vie, de talents qui ne demandent qu’à être mieux connus. L’idée de ce lieu et son concept sont la conjonction de ces choses. J’aime ma ville, ses habitants. Comme d’autres je regarde, j’observe. Je veux pouvoir apporter ma modeste contribution à son développement, être au plus près des préoccupations et à l’écoute. Même si j’ai encore beaucoup à apprendre, je sais aussi par expérience que mes valeurs, mon expérience et ma foi font la différence.

D’où vient le mot cafEchange ?

Depuis quelques années j’ai eu à cœur de vivre des moments conviviaux, profonds et informels avec des amis ou chez des amis qui invitaient des voisins pour parler de la foi, débattre sur les objections et les questions difficiles. Originaire du nord, je suis un amateur de café. Au-delà de la boisson, c’est surtout un signe de convivialité et d’hospitalité (même si ces rencontres sont ouvertes à des personnes qui ne boivent pas de café, bien sûr !).

Un échange autour d’un café (ou d’une boisson)… le mot était tout trouvé pour qualifier ces temps… et assez naturellement il correspond aussi à ce lieu, cette permanence…. L’objectif est donc d’aller au-devant des gens, au cœur même des zones de passage.
Ce local permet d’exposer et de vendre des livres d’expérience de vie et de réflexion en accès libre, avec bien sûr la bible. J’y accueillerai avec ou sans rendez-vous celles et ceux qui le souhaiteront. Je souhaite également donner la parole aux acteurs « officiels » et plus discrets de la ville… voire exposer quelques œuvres d’artistes et tout ce que l’avenir inspirera.